Mercredi des cendres : début du Saint Carême
Le mercredi des Cendres marque l’entrée officielle en Carême, temps préparatoire à la fête de Pâques, qui dure quarante jours. Mais comme les dimanches sont exclus de cette période de pénitence, l’entrée en Carême est avancée au mercredi précédent le premier dimanche. Il peut donc tomber entre le 4 février et le 10 mars, selon le calendrier lunaire qui définit la date de Pâques.
En 2017, le mercredi des Cendres tombe le 1er mars. Ce jour est marqué par une célébration au cours de laquelle le prêtre trace une croix sur chaque fidèle avec des cendres en lui disant : « Convertis-toi et crois à l’Évangile ». Les cendres proviennent des rameaux de l’année précédente, brûlés pour l’occasion. Cette coutume est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu.
Le Carême est une période de pénitence, de jeûne mais il s’agit surtout de se priver du superflu (viandes, sucreries, graisses) afin de se consacrer aux autres par l’Aumône et à Dieu par la prière. Le sens de cette pratique est, pour les fidèles, de se souvenir de la retraite que Jésus effectua dans le désert où il se retira afin de prier et méditer durant 40 jours.
Le Carême commence le Mercredi des cendres et s’achève le Samedi saint au soir, veille de Pâques. La Semaine sainte – dernière semaine de Carême – qui commence avec le dimanche des Rameaux, commémore la Cène, la Passion et la mort du Christ sur la Croix. Le Samedi saint au soir et le dimanche de Pâques, les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ. Le Carême est un temps de pénitence, entre le mercredi des Cendres et Pâques.
Symbole de pénitence dans le rite de l’imposition des cendres. Fête chrétienne qui commémore l’entrée de Jésus à Jérusalem. Centre de la foi et de l’espérance chrétienne. Semaine qui précède la Pâque chrétienne.
Un temps de conversion
La durée du Carême – quarante jours sans compter les dimanches – fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert (Matthieu 4, 1-11) entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements. Le Carême, temps de conversion, repose sur la prière, la pénitence.
Le Mercredi des cendres, premier jour du Carême
« L’abstinence de viande ou d’une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des Evêques, sera observée chaque Vendredi de l’année, à moins qu’il ne tombe l’un des jours marqués comme solennité ; mais l’abstinence et le jeûne seront observés le Mercredi des Cendres et le vendredi de la Passion et de la Mort et de notre Seigneur Jésus Christ. » (Can. 1251, code de droit canonique).
Source : https://lebloglaquestion.wordpress.com/2016/02/10/mercredi-des-cendres-debut-du-careme/
En faisant commencer le Temps du Carême par "le mercredi des cendres", la Liturgie de l'Église nous rappelle que nous ne sommes "rien" si nous n'acceptons pas la présence de Dieu dans nos vies, si nous refusons Sa grâce et si nous préférons les choses périssables du monde aux valeurs impérissables que Son Divin Fils nous propose. La cendre, obtenue en brûlant les rameaux bénis au Dimanche des Rameaux de l'année précédente, est l'image du péché et de la fragilité de l'homme, de ce qui reste du corps après que s'y soit éteint le souffle de la vie : « Memento, homo, quia pulvis es, et in pulverem reverteris » ; « Homme souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière » (Genèse 3, 19). Si l'Église a établi le jeûne et l'abstinence du Carême (cf : canons), c'est pour honorer et imiter Jésus-Christ dans le désert qui a réussi à vaincre toutes les tentations du démon. A son exemple parfait, nous devons rentrer en nous-mêmes pour mieux comprendre le caractère transitoire des choses terrestres, mais aussi, rejeter toutes les tentations démoniaques qui y régnent (cf : 1 Jean 15, 19). Pendant ces 40 jours, prenons donc des moyens radicaux (mortification, pénitence, sacrifice, aumônes, etc.) en vue de détruire le péché qui infecte bien souvent notre pauvre vie. Il ne s'agit pas de faire des choses "extraordinaires" (attention à l'orgueil !) mais simplement de prendre au sérieux notre vie en ayant toujours plus conscience que nos actions ici-bas jugeront notre sort éternel (Enfer ou Paradis). Sans ce combat spirituel contre le démon, le monde et nous-mêmes, il nous sera difficile de ressusciter avec Lui au matin de Pâques. Le Carême n'est donc pas un temps de deuil, mais celui de la joie et de la lumière. En effet, c'est la particularité du repentir chrétien : la reconnaissance de ses propres péchés n'est pas une occasion de sombrer dans le désespoir, mais c'est au contraire la possibilité de ressentir la grâce et la Miséricorde infinie du Seigneur. A la vue d'un pécheur qui demande la Miséricorde à Dieu, Satan et ses anges déchus hurlent de haine et de désespoir. Pourquoi ? Car notre âme se dirige vers les places éternelles du Ciel qu'ils ont eux-mêmes perdu à cause de leur révolte orgueilleuse contre Dieu (cf : Apocalypse 12, 4).
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