Des traîtres à leur pays...
La seule véritable expression de poids aurait été l'abstention massive au premier tour, abstention qui, sans constituer une solution, aurait néanmoins permis d'envoyer un signal fort et tangible et commencé d’effriter le colosse aux pieds d’argile qui asservit la France.
Les partis « contestataires » sont autant de leurre destinés à donner l’illusion au peuple qu’il peut choisir une voie différente et qu’il possède encore une quelconque liberté de s’exprimer par le vote. Fadaises. C'est précisément en mettant en place des figures emblématiques qui jamais ne pourront rassembler une quelconque majorité et portent une contestation de façade — Mélenchon, Le Pen, Bayrou et consorts — que la République, corrompue, vendue aux mondialistes, et spoliatrice du peuple, demeure et prospère.
Les partis prétendument protestataires ont parfaitement rempli leur office : endosser, en bons leurres qu’ils sont et avec complaisance, le rôle de fusible, pour dérouler le tapis rouge aux deux mondialistes de service qui ont continué de faire mine de s'affronter lors d'un pathétique second tour dont l'issue ne changera rien au destin programmé pour la France. Une arme redoutablement efficace qui n’a fait que conforter le délétère clivage droite/gauche pourtant dénoncé par le peuple. Etonnant ? Non, si prévisible, car conçu spécifiquement pour cela.
En attendant, le pays meurt, lentement, sûrement, jusqu'à l'éclatement semblant désormais inéluctable, jusqu’à ce que son peuple, asphyxié par une essence à 5 euros de litre et n'ayant plus les revenus nécessaires pour se nourrir, fût-ce avec des produits industriels induisant les pires pathologies, n’ait d’autre choix que celui de se soumettre à toutes les conditions imposées par la féodalité financière. Celles et ceux qui continuent de plébisciter par leur vote un système visant à détruire la France sont des traîtres à leur pays.
Hugo Brémont