Louis XVI - Cherbourg : La plus grande rade artificielle du monde - Revoir le documentaire du 20 juin

La plus grande rade artificielle du monde se trouve près de nous. Son histoire est à découvrir jeudi, avant une diffusion sur France 3, le mercredi 20 juin à 23 h 50.
Thierry Durand n'en est pas à son coup d'essai. Voilà vingt ans qu'il réalise de nombreux documentaires. Son dernier regard s'est porté sur la digue de Cherbourg. Il en a tout naturellement fait un documentaire de 53 minutes intitulé Une pyramide contre la mer. Un titre qui renvoie à d'autres monuments hors normes, qui sont moins sortis des mémoires que cette digue si familière à nos regards que nous ne la voyons plus.
Dans ce documentaire, Thierry Durand y retrace « la formidable aventure humaine et technologique qui a permis de construire à la fin du XVIIIe siècle la plus grande rade artificielle du monde ». Il sera diffusé par France 3, le mercredi 20 juin à 23 h 50.
Un monument spectaculaire
Inaugurée en 1858 par Napoléon III, la digue n'a, depuis, pas changé de physionomie. Pourtant, au XIXe siècle, « c'était l'attraction qu'il fallait voir », plus encore, LE monument français par excellence. Présidents et rois s'y bousculaient, tant sa conception était unique.
C'est sous le règne de Louis XVI que la construction de la digue a démarré. Cherbourg avait à l'époque toute l'attention du souverain et la digue plus encore. « C'était le grand chantier de son règne qui a donné naissance à une aventure extraordinaire », souligne le réalisateur.
En effet, voulue par Louis XVI et Napoléon Ier pour donner un abri à la marine française face à l'ennemi héréditaire anglais, elle s'est poursuivie jusqu'à Napoléon III et même jusqu'à la IIIe République, enthousiasmant tous ses visiteurs : voyageurs, écrivains (Balzac, Hugo, Zola), peintres, musiciens, rois, empereurs et présidents « ont décrit la digue comme une des merveilles du monde ».
D'après le réalisateur, elle est hélas « aujourd'hui, très clairement oubliée. Son principal intérêt est de protéger Cherbourg d'une éventuelle inondation ». Quand même !
Avec de nombreuses archives, des images de synthèse, des prises de vues inédites, des interventions enthousiastes comme celle de Gilles Perrault, le film retrace cette aventure humaine prodigieuse, cette véritable épopée, sans oublier les dessous de ce projet pharaonique, ni les grands événements dont la rade fut ensuite le témoin : un des premiers films des frères Lumière, l'escale unique du Titanic, le rôle capital de Cherbourg en 1944 lors de la Libération.
Jeudi 7 juin, 20 h 30, cinéma Le Palace d'Équeurdreville-Hainneville, rue des Résistants. Présence du réalisateur. Tarifs habituels.
Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-digue-du-large-Une-pyramide-contre-la-mer-_-2083769------50129-aud_actu.Htm
Revoir le documentaire du 20 juin
Pendant les 7 jours qui suivent leur diffusion à la télévision, France 3 Haute-Normandie vous propose de revoir gratuitement, et dans leur intégralité, les documentaires du mercredi soir.
"UNE PYRAMIDE CONTRE LA MER"
Un film de Thierry Durand.
On ne le sait pas assez : La plus grande rade artificielle du monde se trouve en France et plus précisément à Cherbourg.
La construction de la digue qui a donné naissance à cette rade est une aventure extraordinaire.
Voulue par Louis XVI et Napoléon pour donner un abri à la marine française face à l’ennemi héréditaire anglais, elle s’est poursuivie jusqu’à Napoléon III et même jusqu’à la IIIème République, enthousiasmant tous ses visiteurs : voyageurs, écrivains, peintres, musiciens, rois, empereurs… ! Balzac, Hugo, Zola et bien d’autres ont décrit la digue comme une des merveilles du monde.
Avec de nombreuses archives, des images de synthèse, des prises de vues inédites, des interventions enthousiastes comme celle de Gilles Perrault, le film retrace cette aventure humaine prodigieuse, cette véritable épopée, sans oublier les dessous de ce projet pharaonique ni les grands événements dont la rade fut ensuite le témoin : un des 1ers films des frères Lumière, l’escale unique du Titanic, le rôle capital de Cherbourg en 1944 lors de la Libération.