Nouvelles commissions de discipline du FN

Circulez y a rien à voir. C’est en gros le message adressé par Marine Le Pen à son père, Jean-Marie Le Pen, à Bruno Gollnisch et à la commission statutaire de conciliation, au sujet de l’exlusion du jeune Gabriac. Celui-ci est en effet soupçonné de s’être à l’adolescence rendu coupable d’avoir levé le bras, crime imprescriptible s’il en est pour tous les anti-communautaristes de bazar.
La commission en question, au sein de laquelle siègeaient le Président d’Honneur et le député européen, avait en effet préconisé un simple blâme, refusant conformément à la tradition lepéniste, de céder aux injonctions d’officines anti-françaises. A fortiori comprenait-on, s’il s’agissait surtout d’épurer tout ce que le FN compte encore de militants nationalistes authentiques.
Qu’on se le dise, ce sont dorénavant les lobbies et média dominants qui auront la charge de décider ce qui doit être inclu ou exclu de ce qui fût longtemps le parti de la résistance patriotique, autrement dit le parti de la résistance politique, culturelle et morale française face aux oligarchies.
Jean-Marie Le Pen ayant assez peu l’habitude de se soumettre, il sera intéressant de suivre ce que seront ses réactions face à la normalisation de la formation dont il est le fondateur, et le peu de cas que semblent faire sa fille et son entourage de sa légitimité aux yeux de l’ensemble des patriotes.
Si comme c’est probable, les sondages actuels -mirobolants comme un souvenir d’Elie Wiesel- viennent une fois passé l’effet de la mode et de la nouveauté, à se tasser, le vieux chef aura du mal à ne pas se demander s’il ne reste pas le mieux placé pour incarner aujourd’hui encore la résistance française, tant du point de vue du charisme que de la légitimité.
Question qu’il ne sera sans doute pas le seul à se poser.
Les succès actuels, idéologiques autant que politiques, ne sont-ils pas d’abord les siens, contrairement à ce que prétendent les filles Goriot et leurs entourages médiatico-compatibles ?
D’autant que les informations dont dispose Médialibre font état d’une exaspération croissante de la base et des cadres contre le binôme félonpositif composé de Steeve Briois et Bruno Bilde, chargé de mariniser le parti à marche forcée. Lequel duo incarne assez peu il est vrai, tant sur la forme que sur le fond, s’il on ose dire, l’idée que l’on se fait de dirigeants nationalistes.
Steeve Briois résumait ce matin sur Europe 1 la situation, en laissant clairement entendre qu’il existait dorénavant deux conceptions du Front, l’ancienne et la nouvelle, la seconde ayant l’assentiment des « gens normaux »…
Si c’est Briois qui le dit…
http://networkedblogs.com/h9PCl